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Je me souviens

Je me souviens ..

Je me souviens très bien du jour (ou plutôt de la nuit) ou l’idée folle de Quartiers Libres a germé.

Je me souviens que l’édition 2016 était tellement riche et forte que Myriam et moi (enfin surtout moi ;-) avons eu très peur de relancer une nouvelle aventure…

 

Je me souviens du mail de Delphine nous proposant, il y a un an déjà de tenir l’édition 2017 à l’Abbaye de Saint-Denis-en-Broqueroie. L’invitation était là. J’ai mis 9 mois à l’accepter.

 

Je ne me souviens plus du jour ou Myriam et moi nous sommes dits, en 2017, il y aura une édition. Par la porte ou par la fenêtre. Heureusement qu’on l’a fait...

 

Je me souviens de la première visite du site et de l’admiration immédiate. Le coup de foudre, le vrai. Et du lien fort qui s’est créé. Avec le lieu. Avec Delphine. Avec Vincent.

 

Je me souviens de l’attente d’Ethan. «Papa, c’est quand le campement m’a-t-il répété des dizaines de fois. »

Je me souviens des réunions avec Myriam et de nos réflexions sur l’usage du lieu. Et là, ce sera le campement. Et là fut le campement!

 

Je me souviens du stress – voire de l’angoisse - que j’ai ressenti en conduisant sur l’autoroute avec armes, bagages et tentes pour me rendre au pré-camp de QL(s). On allait donc vraiment le faire ?

 

Je me souviens de l’arrivée des premiers participants au Forum Ouvert. Ces gens pénétraient dans ce qui était devenu ma bulle. Petit inconfort. Mais logique, inévitable. Heureux. Souhaité.

 

Je me souviens m’être demandé pourquoi tous ces gens venaient. Pourquoi ils se mettaient en congé, parfois en laissant enfants, compagnons, chiens et chats en plan. Et qu’avait on à proposer qui les intéresse ? Je me souviens que je me pose toujours la question…

 

Je me souviens du hug de retrouvaille avec Madeline. Elle qui a mis cet improbable rendez-vous a son agenda et fait 1000 bornes pour venir nous rejoindre. C’est bon…

 

Je me souviens de Stéphane cherchant sa tente, ne la trouvant pas. Et vivant absolument normalement le fait d’aller dormir dans la tente des enfants, entourés de peluches, tampons encreurs, bricolages inachevés et autres paillettes.

 

Je me souviens des vêtements humides qu’il faut réenfiler le matin. Petit inconfort. Mais tellement passager.

 

Je me souviens de ces petits déjeuners. Retour à la vie mais encore dans sa pause, dans sa bulle. Tout cela s’entrechoque. Puis se met en mouvement quand retentit le gong.

 

Je me souviens du bonheur du premier café du matin.

 

Je me souviens du bonheur que sera cette première douche d’après quartiers libres. Ca va être trop trop bon. La meilleure douche de l’année probablement. Surement même.

 

Je me souviens de ce premier jour d’accélération. De ce premier contact. De tous ces visages inconnus. De ces histoires inconnues. Que nous allions apprendre à découvrir. Touche après touche.

 

Je me souviens de cette émotion qui m’a envahi au terme de ces 5 jours d’accélération. Ils n’étaient plus inconnus. Pas encore amis. Mais déjà tellement proches. Fragiles et forts à la fois.

 

Je me souviens du bonheur de recevoir tous ces emails de personnes proposant des ateliers. Et de ce ces participants de l’édition 2016 devenus ambassadeurs ou contributeurs.

 

Je me souviens des soupes de Brigitte. Elle n’a pas su être avec nous. Mais ses attentions ont été avec nous. Et nous avec elle.

 

Je me souviens de la tête des participants de l’accélérateur quand on leur a donné la mission des interviews. C’était carrément impossible. Et il l’ont pourtant tous magnifiquement réalisée !

 

Je me souviens de ces discussions de tout. De ces discussions de rien. De ces palabres presque tribaux. Et de ces apartés intimes.

 

Je me souviens du Wow que j’ai presque crié en découvrant le marché de quartiers vers midi, riche de gens, de rires, de tablées, de sourires. De Vie !

 

Je me souviens de Denis, ce “crypto-anarchiste” plongé au cœur des bobos-youkous. Si fort dans ses convictions. Si ouvert à celles des autres.

 

Je me souviens qu’on m’a appelé Ping

Et Myriam, Pong.

Ca fait Ping-Pong. C’est drôle mais je ne sais pas si il y a un message ;-)

 

Je me souviens de Roch, fragile, hésitant pendant 30 minutes avant de se lever et de lire son poème en plein milieu d’un banquet improvisé et qui ne l’attendait pas. Il faisait nuit, sa voix puissante donnait de la résonnance à un texte qui n’en manquait pas. C’était beau. C’était fort. C’était magique.

 

Je me souviens de Martin, Ludovic et François improvisant à la guitare et à la casserole de soupe autour d’un brasero. Eux jouaient bien. Les apprentis chanteurs un peu moins ;-)

 

Je me souviens de l’émotion de voir mon Ethan aussi avide du lieu, des gens, des escargots autant que des sauterelles, de la tente autant que de moi.

 

Je me souviens que la page va se tourner. Mais que la magie va rester.

 

Je me souviens que je ne saurai pas comment dire merci.

A tous. A chacun. A Myriam. A Delphine. A Vincent.

A Madeline, Martin, Isabelle, Roch, Claude, François (tiens, ça fait Claude-François;-), Emilie, Bérengère Fally, Brigitte, Nour, Stéphane, Cora Line, Colette, Valérie, Ludovic, Sophie, Alyne, Francois, Arabelle, Quentin, Thomas, Aurélie, Adelson, … Et tous ceux dont j’ai déjà malheureusement oublié le prénom, poisson rouge que je suis !

 

Je me souviens de QL(s) 2017

Je me souviendrai longtemps de QL(s) 2017

 

Benoit 

Saint-Denis en Brocqueroie

Le 19 août 2017

Je me souviens ..

Je me souviens très bien du jour (ou plutôt de la nuit) ou l’idée folle de Quartiers Libres a germé.

Je me souviens que l’édition 2016 était tellement riche et forte que Myriam et moi (enfin surtout moi ;-) avons eu très peur de relancer une nouvelle aventure…

Je me souviens du mail de Delphine nous proposant, il y a un an déjà de tenir l’édition 2017 à l’Abbaye de Saint-Denis-en-Broqueroie. L’invitation était là. J’ai mis 9 mois à l’accepter.

Je ne me souviens plus du jour ou Myriam et moi nous sommes dits, en 2017, il y aura une édition. Par la porte ou par la fenêtre. Heureusement qu’on l’a fait...

Je me souviens de la première visite du site et de l’admiration immédiate. Le coup de foudre, le vrai. Et du lien fort qui s’est créé. Avec le lieu. Avec Delphine. Avec Vincent.

Je me souviens de l’attente d’Ethan. «Papa, c’est quand le campement m’a-t-il répété des dizaines de fois. »

Je me souviens des réunions avec Myriam et de nos réflexions sur l’usage du lieu. Et là, ce sera le campement. Et là fut le campement!

Je me souviens du stress – voire de l’angoisse - que j’ai ressenti en conduisant sur l’autoroute avec armes, bagages et tentes pour me rendre au pré-camp de QL(s). On allait donc vraiment le faire ?

Je me souviens de l’arrivée des premiers participants au Forum Ouvert. Ces gens pénétraient dans ce qui était devenu ma bulle. Petit inconfort. Mais logique, inévitable. Heureux. Souhaité.

Je me souviens m’être demandé pourquoi tous ces gens venaient. Pourquoi ils se mettaient en congé, parfois en laissant enfants, compagnons, chiens et chats en plan. Et qu’avait on à proposer qui les intéresse ? Je me souviens que je me pose toujours la question…

Je me souviens du hug de retrouvaille avec Madeline. Elle qui a mis cet improbable rendez-vous a son agenda et fait 1000 bornes pour venir nous rejoindre. C’est bon…

Je me souviens de Stéphane cherchant sa tente, ne la trouvant pas. Et vivant absolument normalement le fait d’aller dormir dans la tente des enfants, entourés de peluches, tampons encreurs, bricolages inachevés et autres paillettes.

Je me souviens des vêtements humides qu’il faut réenfiler le matin. Petit inconfort. Mais tellement passager.

Je me souviens de ces petits déjeuners. Retour à la vie mais encore dans sa pause, dans sa bulle. Tout cela s’entrechoque. Puis se met en mouvement quand retentit le gong.

Je me souviens du bonheur du premier café du matin.

Je me souviens du bonheur que sera cette première douche d’après quartiers libres. Ca va être trop trop bon. La meilleure douche de l’année probablement. Surement même.

Je me souviens de ce premier jour d’accélération. De ce premier contact. De tous ces visages inconnus. De ces histoires inconnues. Que nous allions apprendre à découvrir. Touche après touche.

Je me souviens de cette émotion qui m’a envahi au terme de ces 5 jours d’accélération. Ils n’étaient plus inconnus. Pas encore amis. Mais déjà tellement proches. Fragiles et forts à la fois.

Je me souviens du bonheur de recevoir tous ces emails de personnes proposant des ateliers. Et de ce ces participants de l’édition 2016 devenus ambassadeurs ou contributeurs.

Je me souviens des soupes de Brigitte. Elle n’a pas su être avec nous. Mais ses attentions ont été avec nous. Et nous avec elle.

Je me souviens de la tête des participants de l’accélérateur quand on leur a donné la mission des interviews. C’était carrément impossible. Et il l’ont pourtant tous magnifiquement réalisée !

Je me souviens de ces discussions de tout. De ces discussions de rien. De ces palabres presque tribaux. Et de ces apartés intimes.

Je me souviens du Wow que j’ai presque crié en découvrant le marché de quartiers vers midi, riche de gens, de rires, de tablées, de sourires. De Vie !

Je me souviens de Denis, ce “crypto-anarchiste” plongé au cœur des bobos-youkous. Si fort dans ses convictions. Si ouvert à celles des autres.

Je me souviens qu’on m’a appelé Ping

Et Myriam, Pong.

Ca fait Ping-Pong. C’est drôle mais je ne sais pas si il y a un message ;-)

Je me souviens de Roch, fragile, hésitant pendant 30 minutes avant de se lever et de lire son poème en plein milieu d’un banquet improvisé et qui ne l’attendait pas. Il faisait nuit, sa voix puissante donnait de la résonnance à un texte qui n’en manquait pas. C’était beau. C’était fort. C’était magique.

Je me souviens de Martin, Ludovic et François improvisant à la guitare et à la casserole de soupe autour d’un brasero. Eux jouaient bien. Les apprentis chanteurs un peu moins ;-)